mercredi 28 octobre 2009

Halloween party

Le ciel s’assombrit, la brume se réveille, les citrouilles commencent à se faire éventrer, c ‘est sûr, on est proche de l’Halloween…

Si vous êtes las des décors habituels, comme les toiles d’araignées dispersées du sol au plafond, des balais volants, des répliques de sorcières difformes ou encore des reconstitutions de cimetière, l’halloween party qui s’en suit est ce qu’il vous faut.

Photobucket

Vous l’aurez compris, on range nos macabés, poches de sang, fantômes, maquillage dégoulinant et autres figures stéréotypes de cette nuit mortuaire.

Pour se rendre à notre fête ténébreuse, on prendra soin de porter un loup un peu visionnaire (masque solaire de Martin Margiela) et son plus bel habit noir.





Photobucket
Photobucket

Pour donner une touche de folklore à sa tenue, on peut toujours se faire poser une dent de vampire, il paraîtrait que les vampires redeviennent à la mode…

On imagine un grand espace épuré, que l’on aurait remis au goût du jour en plaçant des éléments de décors ici et là pour créer un antre à la fois moderne et étrange.

La thématique chromatique de l’espace s’inspire de la palette de couleur propre à l’halloween, à savoir le noir, l’orange et le blanc.

Nous serons tous d’abord accueillit dans un vestibule dont les parois seraient revêtues de modules d’algues des frères Bouroullec.


Photobucket

Une fois les portes du patio franchies, nous découvrirons un salon aux allures de chambre d’hôtel où les murs seraient drapés de voiles blancs et où les banquettes traditionnelles seraient remplacées par des lits de cuir noir aux draps orangés.


Photobucket

Si vous vous demandez si les citrouilles, propre à cette fête ensorcelée, ont été mis au placard, rassurez vous, les voici !

On imaginera de petits autels, représentés par des stèles, étagères et niches tapissées de miroirs pour donner l’effet d’un palais de glace et ainsi mettre en valeur l’objet sacré.


Photobucket

On peut tout à fait réaliser de petits champs de citrouilles à l’aide de mini citrouilles, courges difformes ou coloquintes en tout genre.


Photobucket

On mettra également en scène des niches de lumière à l’aide de photophores, bocaux en verre, pièces de cristal et pièces d’argent.

La lumière dégagée, aussi énigmatique soit-elle, apportera sérénité et ondes envoûtantes à cette soirée mortuaire.


Photobucket

Dans une autre pièce, seront posés au sol, des néons de lumière ultraviolet pour faire étinceler les éventuelles notes blanches de la soirée…

Et comme le refrain de cette fête ensorcelé réclame des friandises, le buffet se verra garni de bouchées sucrées pour pallier les esprits vengeurs.


Photobucket

Sur le buffet des curiosités, on trouvera des sucettes à la vodka de chez Edible, contenant de petits scorpions comestibles, ôté de leur venin, avec la particularité d’être phosphorescent sous la lumière ultraviolette.


Photobucket

Les moins téméraires pourront déguster des sucettes à la menthe aux éclats de fourmis noires, au goût de piment (qui soit dit en passant est un énergisant naturel) ou encore des sucettes à la tequila et vers comestible (www.edible.com).

Si l’idée de manger de petites bestioles ne vous enchante que moyennement, il est possible de concocter des sucettes maisons et de remplacer les insectes par des graines de sésame, bout de réglisse, bonbon ver de terre…

Pour une douzaine de sucettes translucides, il nous faut :

2 tasses de sucre

2/3 tasse de sirop de maïs clair

1/4 tasse d’eau

une douzaine de bâtons de bois (si possible plat)

Commencer par couper des feuilles de papier sulfurisé, les placer à plat, puis préparer un récipient d’eau glacée.

Dans une casserole, porter à ébullition l’eau, le sucre et le sirop. Attendre 5 à 7 minutes que la température atteigne 140 à 150 sur le thermomètre à bonbon et placer immédiatement la casserole dans le récipient d’eau glacée pour arrêter la cuisson. Laisser reposer 2 minutes. Rapidement, former des cercles sur le papier sulfurisé et placer un bâtonnet au centre. Parsemer de graines (ou autre) et attendre que la sucette se fige complètement.

On ajoutera une dizaine de gouttes de colorant alimentaire lors de la cuisson pour teinter les sucettes, ou l’on utilisera du sucre déjà coloré de type zuk-zak (www.zuk-zak.com).

On poursuit la quête de friandises avec une dégustation de macarons Pierre Hermé ou macarons maisons.


Photobucket

Seront offerts des macarons aux saveurs d’automne, que l’on pourra également présenter dans des coffres d’argent (pour leur donner l’allure de butins des pirates?).

Pour respecter les camaïeux de noir, de blanc et d’orange, on imaginera des macarons à la pâte de sésame noir, macaron au chocolat blanc et des saveurs Québequoises avec un macaron pomme caramel, macaron beurre de citrouille, macaron beurre de cacahuète ou encore macaron au sucre d’érable.


Pour la réalisation des coques, il nous faut :

3 blancs d’œufs

215g de sucre glace

125 g de poudre d’amande

30g de sucre en poudre

du colorant alimentaire (par exemple, jaune, orange, brun et noir)

Mixer finement le sucre glace et la poudre d'amandes au couteau du robot. Tamiser au-dessus d'une feuille de papier sulfurisé de grande largeur. Monter les blancs en neige ferme en commençant avec une cuillère de sucre dès que le fouet laisse des marques, puis en mettant le reste et en fouettant à vitesse maximale pour obtenir un effet "bec d'oiseau. Ajouter ensuite les gouttes de colorant dans les blancs fermes et bien mélanger pour une couleur homogène.
Saupoudrer peu à peu la poudre bien tamisée dans les blancs, et mélanger à la spatule en silicone. Le mélange doit être lisse et brillant. Préparer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque à pâtisserie et dresser des petits dômes de 2 cm à la poche avec une douille lisse sur le papier, à intervalles réguliers.
Laisser croûter une vingtaine de minutes au moins. Enfourner pour 13 minutes à 150°C. (15 à 20 minutes pour des macarons plus gros)


Ingrédients pour la ganache à la pâte de sésame noir :

1 c.s de pâte de sésame noir

(Faire griller les graines de sésame dans une poêle en les remuant pour ne pas qu’elles brûlent. Réduire en purée au mixer puis en pâte fine au mortier)

50g de chocolat blanc

25g de crème liquide

1c.c de sirop d’agave

75g de crème liquide froide

Faire fondre le chocolat blanc au bain marie. Porter ensuite à ébullition 25g de crème avec le sirop d’agave et dissoudre la pâte de sésame dans la crème chaude.

Verser en trois fois la crème chaude sur la chocolat (pour obtenir un effet lisse et brillant).

Ajouter 75g de crème froide, mélanger sans incorporer d’air puis réserver eu minimum 3 heures au frais.

Monter la ganache en chantilly à l’aide d’un fouet électrique.

Garnir les coques de macaron à l ‘aide d’une poche à douille.


Ingrédients pour la ganache au chocolat blanc :

100g de chocolat blanc

25g de beurre

15g de crème liquide

Au bain marie, faire fondre le chocolat, le beurre et la crème jusqu’à obtention d’une crème onctueuse. Retirer du feu, laisser reposer quelques instants et garnir les coques à macarons à l’aide d’une poche à douille.


Ingrédients pour la ganache pomme caramel :

50 g de purée de pomme

50g de sucre

8cl de crème liquide

une pincée de fleur de sel

Faire revenir des carrés de pomme dans du beurre et transformer en purée onctueuse.

Faire un caramel à sec (c’est-à-dire avec seulement le sucre mais sans eau).

Dans une casserole, faire bouillir la crème. Verser ensuite sur la purée de pomme. Lorsque le caramel est prêt, ajouter le mélange crème pomme et la fleur de sel. Laisser refroidir et garnir les coques à macarons à l’aide d’une poche à douille.


Ingrédients pour la ganache beurre de citrouille :

50g de beurre de citrouille

(www.thesmallers.com)

50ml crème liquide

Porter la crème à ébullition puis verser sur le beurre de citrouille. Vous pouvez aussi ajouter du chocolat blanc fondu pour lisser la ganache. Laisser refroidir, monter en crème fouettée à l’aide d’un fouet électrique et garnir les coques à macarons à l’aide d’une poche à douille.


Ingrédients pour la ganache beurre de cacahuète :

60ml de lait de coco

75g de beurre de cacahuète « crunchy »

10ml de sirop d’agave

(5ml de fleur d’oranger en option)

Placer le lait de coco, un récipient et les fouets en frais pendant environ 4 heures.

Mélanger tous les ingrédients ensemble et battre à l’aide d’un fouet électrique jusqu’à obtention d’une crème fouettée.

Garnir les coques à macaron à l’aide d’une poche à douille.


Ingrédients pour la ganache au sucre d’érable :

50ml de crème liquide

15cl de sirop d’érable

1c.s de beurre

(flocons d’érable en option)

Dans une casserole, faire chauffer le sirop et le beurre pendant environ 5minutes. Ajouter la crème et laisser sur le feu jusqu'à ce que la température atteigne 118°C. Laisser reposer hors du feu 5 minutes et battre au fouet pendant 10 minutes.

Garnir les coques à macaron à l’aide d’une poche à douille.


Le buffet sucré se continue avec un desserts d’inspiration japonaise: bouchées gluantes au potiron frit (dit Kabocha).

Photobucket

Les bouchées présentées sont aux graines de sésame mais peuvent être aux graines de pavots ou encore juste saupoudrés de sucre en poudre (comme un beignet).

150 g de purée de potiron

150g de farine de riz gluant

55g de farine de blé

20g de sucres

de l’eau

Combiner tous les ingrédients, puis ajouter de l’eau jusqu’à obtention d’une pâte à beignet souple.

Former de petites boules régulières et faire cuire à la vapeur pendant 3 minutes environ (vérifier la couleur, les bouchées doivent être juste dorées mais pas trop). Laisser refroidir quelques instants et rouler dans les graines.

Vous pouvez vous arrêter à cette étape de la recette si vous le souhaitez et ne pas faire frire les bouchées.

Notez que si vous faîte frire les bouchées, il est plus judicieux de saupoudrer de sucre après la friture.

A déguster froid ou à réchauffer au micro-onde sans modération.


On terminera par un gâteau de kabocha et un brownie coulant au chocolat noir.


Photobucket

Ingrédients pour le gâteau de kabocha :

150g à 175g de purée de kabocha

1c.s de farine

1/2 c.s de maïzena

1c.c de sucre en poudre (ou sirop d’agave)

1 pincée de sel

1 pincée de cannelle en poudre

1 jaune d’œuf battu

Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients et ajouter une cuillère à soupe d’eau.

Placer du papier sulfurisé mouillé dans un panier vapeur (type panier vapeur chinois) puis remplir avec la pâte à gâteau et recouvrir d’une autre feuille de papier sulfurisé.

Faire cuire 5 minutes à la vapeur et laisser reposer 5 min. Ôter délicatement les feuilles de papier et couper en petites parts égales.

Pour réaliser de fines tranches plutôt que des parts, il suffit de placer une feuille de papier sulfurisé (un peu mouillée) sur un tapis à sushi, y mettre la pâte, boucher les extrémités et faire cuire au panier vapeur 5 minutes. Couper des tranches de 1 ou 2 cm selon votre envie.

Ingrédients pour le brownie coulant au chocolat noir:

150 g de chocolat noir

150g de beurre mou

225g de cassonade

3c.s de miel

4 œufs

50g de cacao amer

70 de farine

50 de crème fleurette

une noix de beurre pour le moule (sauf si vous utiliser un moule en silicone)

Préchauffer le four à 175°C.

Faire fondre les morceaux de chocolat au bain marie et remuer à l’aide d’une cuillère en bois.

Dans un saladier, fouetter le beurre mou avec la cassonade et le miel jusqu’à obtention d’une mousse. Ajouter un à un les œufs et fouetter à nouveau.

Incorporer au mélange, le chocolat fondu et la crème puis mélanger.

Ajouter enfin le cacao amer et la farine et lisser le tout.

Verser dans un moule et enfourner 25 minutes. Laisser tiédir avant de démouler.


Et pour désaltérer nos convives, on respecte la trilogie chromatique de la soirée et l’on propose vodka au scorpion jaune (de chez Edible), bière à la citrouille St Ambroise, bière noire Guinness, punch coco ou encore milk-shake à la crème fouettée.


lundi 12 octobre 2009

Yummy Yué bing

La fête de la mi-automne (Zhonqiu jie en Chinois), célébrée le 15e jour du 8e mois lunaire, donne aux familles chinoises l’occasion de se réunir pour admirer la lune, dont on dit qu’elle est la plus ronde et la plus brillante à cette période, et pour contempler les lanternes dans les parcs.

On les retrouve d’ailleurs au jardin botanique de Montréal où le jardin chinois met en scène « la magie des lanternes ». A découvrir de jour ou à la tombée de la nuit où les lampions prennent vie…


Photobucket

Les lanternes plus connues sous la forme de montgolfières rouge vermillon, existent cependant une variété infinie de formes , couleurs, décorations (fable, pictogramme porte bonheur, personnages ou animaux mythiques), matériaux (papiers, soie, …) et donnent aux rues des airs de paysage enchanté.


Photobucket

Et quand l’agence canadienne Molo, imagine une collection de lampes sur le modèle des lampions chinois, nos intérieurs se transforment en constellation…


Photobucket

Ces lampes écologiques alvéolées, qui répondent au nom de « Urchin », fonctionnent avec des DEL ou bulbes fluorescents.


Photobucket

Si la pleine lune en effraie plus d’un par sa luminosité pesante et son influence sur le comportement humain, le designer grec Sotirios Papadopoulos lui rend hommage au travers d’une création limitée à 24 pièces.

Imaginé pour la compagnie italienne Enne Zero, le meuble « Full Moon » recrée la luminosité de la pleine lune, sans diffuser d’ondes surnaturelles.


Photobucket

En plus de la couche de vernis gélatineux écologique utilisé sur la couche supérieure du meuble qui nous donne l’impression d’effets spéciaux, la fonction économie d’énergie rend le meuble phosphorescent dans la nuit…De quoi cesser toute envie de décrocher la lune…


La fête de la mi-automne est également l’occasion de manger des gâteaux de lune (plus connus sous le nom de yué bing), rois de cette fête chinoise.

Les origines de ce gâteau remontent à la dynastie des Tang (618-901). Après une bataille gagnée, un marchand créa spécialement pour l’événement un gâteau de forme ronde et coloré. L’empereur le fit distribuer et manger à ses ministres en hommage à la lune.

Ronds, dorés, sucrés ou salés (ou combinant les deux saveurs), les gâteaux de lune sont formés de divers ingrédients variables selon les régions. Les plus répandus sont composés de graines de sésame, pâte de lotus, de fruits secs, de noix ou encore de jaune d’œufs.


Photobucket

Pour la recette traditionnelle, il vous faudra (pour 5 personnes) : 150 g de farine blanche ou complète, 375g de pâte de graines de lotus (de sésame, azuki, tarot…), 5 jaunes œufs salés, 3 c.c d’huile d’arachide, 1 c.c de thé infusé pu er (thé post-fermenté ou thé fumé), une pincée de levure.

Commencer par mélanger le thé et la levure dans un petit récipient.

Envelopper les jaunes d’œuf salé dans un papier d’aluminium huilé puis les faire cuire au four pendant 20 minutes.

Former un pain avec la pâte de lotus et couper en 5 portions en faisant un creux au centre de chaque portion. Placer un jaune d’œuf dans chaque creux et rouler la pâte pour en faire une boule.

Dans un saladier, tamiser la farine et mélanger avec le thé, la levure et l’huile. Laisser reposer la pâte sous un linge mouillé pendant environ 4 heures, puis former 5 parts égales.

Envelopper chaque boule de lotus avec la pâte de farine et placer dans le moule à gâteau de lune. Veiller à bien aplatir le gâteau pour que celui-ci prenne le motif du moule.

Placer ensuite les gâteaux sur une plaque huilée et enfourner pendant 15 minutes à 200°C.

Sortir les gâteaux, les arroser d’eau puis remettre au four pendant 5min à 180 °C.

Pour la décoration, brosser les gâteaux avec un jaune battu, du sucre, de l’eau et passer au four 10 minutes supplémentaires jusqu’à obtention d’une belle couleur dorée.

Vous pouvez également parsemer vos gâteaux de lune de billes de sucre et laisser parler votre imagination, comme l’a fait Rachel Khoo lors de son cours de Moon cakes « On décroche la lune » à la Cocotte (5, Paul Bert-75011 Paris).

Au travers de son atelier culinaire, Rachel Khoo revisite le gâteau de lune traditionnel et propose une bouchée à mi-chemin entre le gâteau de lune aux notes occidentales et la brioche vapeur.


Photobucket

Il est à présent tout à fait possible de réinventer le gâteau de lune chinois et d’y ajouter tous les parfums occidentaux qui nous passent par la tête :chocolat, amande, rose, pistache, noisette, crème de marron…

Pour reproduire la recette de Rachelle Khoo, il nous faut, pour la partie extérieure du gâteau : 120g de Kao Fen\farine de riz gluant, 80g de sucre glace, 150 ml de lait de coco, 50g de beurre (ou autre matière grasse) froid coupé en cubes.

Pour la crème : 1 jaune d’œuf, 100g de sucre granulé, 20g de farine tamisée, 20g de farine de maïs, 15g de crème anglaise en poudre et 125ml de lait de coco.

Pour le cœur chocolat : 25g de sucre glace, 25g de cacao en poudre, 10g de graines de sésame, 15g de beurre non-salé coupé en dés.

Mélanger tous les ingrédients de la couche supérieure ensemble et laisser reposer 10 min.

Dans un panier vapeur, mélanger tous les ingrédients de la crème et faire cuire à la vapeur environ 30 minutes. Laisser refroidir et réfrigérer.

Mélanger ensuite les ingrédients du coeur chocolat puis ajouter le beurre et former une pâte du bout des doigts.Former ensuite de petites boules puis les recouvrir de crème et ensuite de pâte supérieure et placer dans les moules à gâteaux de lune.

Laisser reposer 30 minutes avant de servir et décorer selon son envie (graines de sésame, vermicelles, éclats de noisettes, …).


Photobucket

Et pour impressionner ses convives, on place les gâteaux de lune dans de petits étuis individuels, créés avec du papier chinois calligraphié.


jeudi 1 octobre 2009

Une boîte pour mon cupcake

Il était une fois un petit gâteau individuel, habillé d’une caissette en papier et perdu sous un tourbillon de glaçage à la crème et décorations rocambolesques, adulé des petits et des grands gourmands…

Le cupcake américain traditionnel, élaboré au début du XIXe siècle, souvent réservé aux goûters d’anniversaire ou à l’heure du thé est aujourd’hui un dessert à part entière.

Bien que similaire au muffin sur bien des points, on le reconnaît à sa couche supérieure de crème au beurre multicolore ou pâte au sucre sculptée, mais aussi à sa texture plus moelleuse et plus aérée.

Si l’on prend le temps d’observer les cupcakes au travers des cloches de verres des étalages, on distingue deux formes de cupcake.

Le premier, riche en crème, donne l’impression qu’il s’élève aussi haut qu’il peut.

Parfois sublimé par une décoration spectaculaire de paillettes sucrées, bonbons en tout genre et autres gourmandises, le cupcake au tourbillon de crème prend des allures de conte de fée.


Photobucket

Le second cupcake observé est quant à lui beaucoup plus plat que le précédent, mais n’en demeure pas moins riche en décoration, au contraire…

Son glaçage de sucre aux couleurs de l’arc-en-ciel, offre une multitude de formes à créer et lui donne un côté enfantin adorable.


Photobucket

Il existe bien sûr des milliers de combinaisons possibles qui permettent d’associer les parfums des cakes et les parfums des glaçages.

Les plus créatifs peuvent s’aventurer sur les sites Internet américains dédiés aux cupcakes mais attention, les ingrédients américains sont assez différents des ingrédients européens (d’ailleurs il existe un petit fichier à télécharger très instructif sur le blog du hamburger et du croissant www.tetellita.blogspot.com) et il se peut que le résultat diffère de l’effet escompté.

Les plus préssés se dirigeront dans les boutiques spécialisées :

Si l’on est à paris, on ira chez Cup cake and Co (25 rue de la forge royale ou sur www.cupcakeandco.fr) et si l’on est à Montréal, on s’arrête chez Cocoa Locale (4807 avenue du Parc), ou on fait un détour par l’avenue Mont royal chez Petits Gâteaux (www.petitsgateaux.ca).


Photobucket

On se laisse tenter par la boîte de six (thé-canneberge-crème de violette, citron meringué, coco, vanille , agrume ou encore double chocolat).


Photobucket

Si l’on trépigne devant ces petits bijoux crémeux, le contenant proposé est moins alléchant que le contenu et cela est fort dommage.

Si les établissements prennent le temps de se créer un logo original et une identité visuelle colorée, leurs packagings restent trop souvent conventionnels et les emballages individuels se font rares.


Photobucket

Pour réaliser un emballage à cupcake, il faut prendre en considération un certain nombre de critères relativement importants pour que le cupcake ne puisse bouger durant le transport et pour retrouver un glaçage parfait à l’ouverture de la boîte.

La boîte à cupcake individuelle respectera le diamètre du cake, la hauteur de la caissette en papier, et la hauteur totale du cake après glaçage.


Photobucket

Si l’on souhaite entrevoir le cupcake, on choisira un matériau non opaque et résistant comme l’acétate ou le pvc.

Une boîte transparente, comme celle présentée ci-dessus alliera sobriété et élégance, et offrira une visibilité sur le contenu pour nous mettre l’eau à la bouche.

On peut alors placer son gâteau sur une table comme s’il s’agissait d’un petit trophée et prendre le temps de l’observer avant de le déguster.

Seriez-vous plus enjoués à l’idée d’apercevoir le cupcake que vous aller savourer ou à l’idée d’éplucher un emballage avant de le découvrir?


Photobucket

Si l’on veut en revanche accentuer le côté enfantin et ludique et notre petit cake magique, on optera pour un petit gobelet de carton à capsule aux décors animaliers.


Photobucket

Ces petits pots rigolos pourront être réutilisés après le transport des cupcakes.

On leur rajoutera des bras, des corps, des oreilles et des accessoires pour qu’ils deviennent de vrais petits jouets articulés, un peu dans le même registre que les toyz pour adultes (figurines de kozik, sneakers boxes, paper toyz…) présentés par séries, souvent limitées, histoire de tous les vouloir…


Photobucket

A la fois ludique, et graphique, les paper toyz de ben the illustrator proposent de recycler des papiers pour réaliser son personnage (www.bentheillustrator.com).

Et si l’on s’inspire de ce petit jouet-robot de papier, aussi bien sur la forme que sur les motifs designés par les différents artistes, on peut tout à fait imaginer une boîte à cupcake correspondant chacune à un parfum différent.

Par exemple, le paper toy ci-dessus deviendrait une blind box, ou il faudrait deviner la saveur au travers des couleurs proposées : un cake o thé vert nappé de mousse de marron (pour être encore plus léger qu’un cupcake à la crème) ou un cupcake de marron chocolat nappé de mousse de thé vert ?


Photobucket

Si l’on confectionne sa propre blind box avec des motifs et couleurs en relation aux saveurs de nos gâteaux, la boîte ci-dessus annoncerait un cupcake à la framboise nappé de chantilly à la rose.

Le seul repère pour prendre connaissance des parfums serait les couleurs annoncées dans l’écran (en bas le parfum du cake et en haut le parfum de la mousse ou de la chantilly).


Photobucket

La boîte à cupcake ci-dessus serait associée à un cake au maïs et petits piments nappé d’une mousse de guacamole.


Photobucket

Pour finir, la boîte à cupcake ci-dessus serait le refuge d’un cake au chocolat noir, nappé de mousse au chocolat au lait et éclats de caramel.
Le temps de la crème plein les doigts est maintenant révolue!