mardi 19 janvier 2010

Brunch en Ontario

Pris en sandwich entre le Québec et les Etats-Unis, l'Ontario (qui se traduit par "eaux scintillantes" dans la langue Huronne) met l'eau à la bouche en matière d'environnement, de culture et d'histoire.

En plus d'être la deuxième plus vaste province Canadienne, l'Ontario abrite Yorkville, dit Toronto, la plus grande ville du Canada.

Si le paysage urbain se résume à un mélange de béton, de verre et d'acier, l'art n'en foisonne pas moins dans la ville et place Toronto au coeur de la vie intellectuelle et culturelle du Canada anglophone...

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L'AGO (Art Galery of Ontario), rénové par Frank Ghery en est la preuve.
Si la façade nous apparaît comme étant une structure froide (de béton, de verre , de bois et d'acier), le contenu du musée et son concept architectural "Inside Out" la rend beaucoup plus attractive.
L'utilisation massive du verre donne au visiteur une vue sur l'extérieur, laisse pénétrer la lumière naturelle et ouvre la galerie à la ville.

Pour goûter au mélange de cultures, d'art et d'architecture, nous nous dirigerons au Frank - Art. Food. Talk. , restaurant du musée (au déjeuner, au dîner ou pour un brunch dominical).

Nous commencerons par une visite du musée (collections permanentes ou expositions temporaires), puis nous nous dirigerons vers l'espace de restauration.

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Loin des "All you can eat" (repas à volonté) affichés sur un grand nombre de devantures de la ville, Frank - Art. Food. Talk. propose une cuisine contemporaine en trois étapes: Art, Food & Talk (l'art, la nourriture et la discussion).

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L'art, première étape, tiens une place importante dans l'enceinte du restaurant.

En plus de jouer avec la lumière comme dans l'ensemble du musée, Frank Ghéry joue des espaces et des matériaux (panneaux de bois, bar en zig-zag), et crée un environnement de détente à la fois design et intime.

Nous noterons également la présence d'une scultpure de Frank Stella: pièce d'acier sinueux tourbillonnant et projetant hors du matériau solide, de petits coups de métals légers.

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La nourriture, deuxième étape, orchestrée par la chef Anne Yarymowich, se veut créative, chaleureuse et riche en couleurs.

En préparant les plats avec le meilleur de l'agriculture locale et en offrant une sélection de vins de la région, la chef tente de remettre au goût du jour la notion d'équitable et de Slow Food.

Fondé en 1986 par Carlo Petrini, le concept de Slow Food protège les plaisirs de la table du monde moderne des Fast-Food et reconnecte le consommateur à un mode alimentaire sain, sans pesticides , ni engrais artificiels.

A la carte du Frank: Escalope de foie gras Québecois, Cuisse de canard confit aux canneberges pochées et pommes de terre jaunes rôties du Yukon, ou encore, Lapin braisé de l'Ontario avec pois verts et galettes de pomme de terre à la semoule.

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La discussion, troisième étape, peut se traduire par une halte digestive (où nous parlerons d'art, d'architecture,ou encore de gastronomie), avant de se relever et d'arpenter de nouveau la ville.

Nous pourrons ainsi débattre de production locale et équitable, vanter les mérites des chefs qui encouragent le Slow Food sur Toronto, et pourquoi pas, des influences internationales perçues dans chaque plat.
Avec une composition ethnique diversifiée, la cuisine du Frank (tout autant qu'une visite au musée), peut faire voyager aux quatre coins du globe...

Quoi qu'on en dise, il y aura toujours une petite note d'ailleurs dans notre assiette...

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