Petit sac de papier

Contrairement à la France où l'on tente de développer des sacs plastique écologiques en fibre de pomme de terre, les Montréalais optent pour les sacs papiers 100% recyclables.
Autant dire que ces petits sacs que je renommerai sacs épicier, sont monnaie courante.
A chaque passage au dépanneur (et autre enseigne alimentaire), je ressors avec mon petit sac de kraft.
Son design est simple (voir minimaliste) mais super efficace!
On le trouve bien entendu en plusieurs formats et deux coloris:brun ou blanc.



Dès lors, l'idée d'accumuler des sacs épiciers me trotte de plus en plus dans la tête.
Je les froisse? Je les dispose au centre d'une table comme s'il il s'agissait d'une collection?
Et puis me vint l'image d'un sac percé laissant entrevoir de la lumière...
Voici le concept: Le sac épicier deviendrait lumineux à l'aide d'une ampoule basse consommation (de type Ikéa) et propagerait des motifs crées au préalable.
Etant très fortement attirée par le détail, mon choix de décors s'oriente vers des motifs géométriques d'inspiration japonaise.
Ainsi, l'objet prend une deuxième fonction et s'ôte de son étiquette de simple packaging.



Il amène un point de lumière proche de la lueur d'une bougie et orne notre intérieur.



Il diffuse également un décors lorsqu'il se trouve face à une surface claire et dégagée.

Welcome on board!

Partie en exil aux Amériques, pays de la consommation et de la surconsommation, je vous propose de faire un tour de tout ce qui nous donne l'eau à la bouche, de tout ce que l'on achète juste pour le packaging.
Il faut bien l'avouer, un étal de boîtes multicolores, et des produits bien présentés, ça nous donne forcément envie.
Quel designer n'a pas collaboré avec l'univers de l'alimentaire?
C'est certain, chacun son métier, il va de soit qu'un grand chef cuisinier se passe d'un designer pour concocter ses tambouilles.
Mais au delà de l'agencement des restaurants, et de l'accessoire de table, le design arrive de plus en plus dans nos assiettes!
On garde en mémoire, la nouvelle esthétique des bouteilles de bière Heinekein par Ora Ito, le détournement de la buche de noël chez Lenôtre versus Starck, les desserts d'Elie Saab pour le café de la paix et les créations de Géraldine Lorand pour la Grande Epicerie de Paris...
Le designer peut alors inventer une nouvelle manière de passer à table et nous donner envie de jouer avec la nourriture... même si cela est interdit par le code de l'éducation (bouh).

Alors c'est parti, imaginons vaisselle, décorations de table, mise en scène de repas et gourmandises!
Mais attention, il faut que cela soit aussi bon dedans, que c'est beau dehors.